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Trévise - Teintes et matières en dialogue pour un appartement haussmannien 

 

LE LIEU

un appartement traversant de 68 m² situé au 2e étage d’un immeuble haussmannien, au cœur du 9e arrondissement parisien.

LE CAHIER DES CHARGES

procéder à une rénovation complète afin de rendre ce logement plus fonctionnel et plus agréable à vivre pour ses propriétaires, un couple de trentenaires, tout en inscrivant cette opération dans une perspective de revente ultérieure, et donc de valorisation du patrimoine.

NOTRE PROPOSITION ARCHITECTURALE  

nous avons totalement restructuré les lieux, de manière à délimiter de vraies séparations entre les pièces à vivre – disposées côté balcon pour qu’elles profitent de la lumière naturelle - et les parties plus fonctionnelles, implantées côté cour. Malgré les nombreux murs porteurs, nous avons réussi à optimiser l’espace en créant un bureau, un dressing et une buanderie.

Concernant l’aménagement et la décoration, nous avons travaillé dans le respect du beau cachet haussmannien – notamment des structures et corniches aux moulures élégantes –, mis en valeur par une palette chromatique harmonieuse et apaisante : des teintes sombres pour le côté cuisine, qui dialoguent avec les notes chaudes des murs revêtus de tasseaux et les revêtements clairs des sols – parquet en point de Hongrie patiné pour le salon, moquette pour la chambre. 

La dualité diurne-nocturne est marquée par le mur-bibliothèque gris-vert qui sépare le séjour de la chambre et auquel répond la cuisine tout en longueur. L’accès au cellier se fait par une porte invisible, dissimulée dans les tasseaux du mur latéral.

Amateurs d’art contemporain, les propriétaires ont souhaité mettre l’accent sur des pièces iconiques. Dans le salon, une table d’appoint en résine revêtu de sel de mer signée Roxane Lahidji accueille une sculpture de Philippe Valentin ; elle provient de la galerie Gosserez, comme la Cloud chair II d’Emma Donnersberg. Du mobilier d’époque mid century, venant de la galerie 55, voisine avec une table basse en travertin et une lampe de Georges Pelletier. Aux murs, un parti pris artistique fort : des appliques à la feuille d’or signées Catellani and Smith font face à une oeuvre de Vincent Rohart. La chambre est éclairée quant à elle par un luminaire dessiné comme un bijou : une suspension Foscarini « Caboche ».

La salle de bain, enfin, bénéficie d’une ambiance minérale où s’allient les aspects de la pierre et du marbre. Là encore, la rigueur de l’optimisation de l’espace a permis d’organiser des rangements et un emplacement pour la chaudière.

© Photos : BCDF Studio 

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